La coordination d’un chantier est un art délicat. Entre les sous-traitants, les architectes, les maîtres d’œuvre et les équipes internes, le risque d’erreurs est constant. Les conséquences ? Retards, malfaçons, conflits et parfois même des litiges coûteux. La bonne nouvelle : les outils numériques permettent aujourd’hui d’anticiper ces problèmes et de fluidifier la gestion des lots. Dans cet article, nous passons en revue les 7 erreurs les plus fréquentes sur chantier et montrons comment la digitalisation transforme leur gestion.
La circulation de plans non mis à jour est une source majeure d’erreurs sur les chantiers. Une modification apportée par l’architecte ou le bureau d’études peut passer inaperçue et provoquer des malfaçons.
Le BIM Viewer permet de comparer les versions de maquettes et de garantir que chaque lot respecte les dernières instructions validées. Couplé à la GED, il assure que tous les intervenants travaillent sur les informations correctes et à jour.
Certaines décisions sont validées verbalement ou par email, ce qui complique le suivi et crée un vide juridique.
Les visas numériques apportent une solution simple : chaque validation est horodatée et tracée, avec identification de l’auteur. Cela permet de sécuriser juridiquement chaque choix et d’éviter des litiges ultérieurs.
Sans remontée d’information immédiate du chantier, la direction de travaux peut manquer des problèmes critiques ou des anomalies qui risquent d’augmenter les délais.
Les formulaires numériques permettent aux équipes de terrain de saisir directement les informations, qu’il s’agisse de photos, constats qualité ou rapports de visite. Les conducteurs de travaux ont ainsi une visibilité complète et instantanée sur l’état réel du chantier.
Les interactions entre différents lots peuvent générer des conflits si elles ne sont pas anticipées. Par exemple, un retard dans le lot électricité peut bloquer la plomberie.
L’intégration de la GED et du suivi des tâches, associée au BIM, permet d’anticiper ces conflits. Chaque lot est visible dans son contexte global, les interdépendances sont identifiées, et les alertes permettent d’agir avant qu’un retard ne se transforme en blocage majeur.
En cas de litige ou de malfaçon, il est souvent difficile de prouver que les instructions ont été respectées. Les documents papier, mails et photos dispersés compliquent la défense juridique.
Avec les visas numériques, la GED et les photos centralisées (outil Photos), chaque action et validation est tracée et consultable. Cela offre une protection légale solide tout en permettant de piloter le chantier avec confiance.
Conclusion
La coordination chantier est complexe et les erreurs peuvent coûter cher, tant en temps qu’en argent. Heureusement, la digitalisation permet aujourd’hui de sécuriser les informations, d’optimiser le suivi des tâches et de garantir la traçabilité de chaque décision. La combinaison GED, BIM, visas et formulaires numériques transforme la manière de piloter les chantiers, réduisant retards, malfaçons et litiges.
Pour les conducteurs de travaux, maîtres d’œuvre et directions de travaux, adopter ces outils n’est plus une option, mais un impératif pour rester compétitif et maîtriser ses projets.
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