La phase où chaque version compte
En phase exécution, tout s’accélère. Les entreprises avancent, les sujets techniques s’enchaînent, les modifications s’empilent et la production documentaire explose. Dans ce rythme, les architectes et les équipes de maîtrise d’œuvre jonglent avec des dizaines de versions : plans, coupes, détails, fiches produits, synthèses, réponses aux questions, documents d’exécution.
Et au milieu de ce flux, un processus doit rester irréprochable : le visa.
C’est l’étape où l’architecte valide, reformule ou refuse un document technique. C’est aussi celle où les erreurs se paient cher. Un visa réalisé sur une mauvaise version, un document mal archivé, un PDF diffusé trop tôt ou trop tard… et c’est le chantier qui se retrouve à avancer avec de fausses données.
Le problème n’est pas dans la compétence des équipes. Le problème, c’est le manque d’outils structurants.
Trop de projets fonctionnent avec des GED non mise à jour ou pas intuitive, des échanges mails, des transferts de fichiers et des nomenclatures bricolées.
Résultat : il devient difficile, parfois impossible, de savoir quelle version fait foi.
Heureusement, la digitalisation des visas change radicalement cette réalité.
Et c’est précisément ce que permettent la GED et le module Visas de Bimono.
La GED est la colonne vertébrale du visa. Sans gestion documentaire robuste, il est impossible de garantir que chacun travaille sur la bonne version. Une GED moderne comme celle de Bimono apporte trois fondamentaux :
1. Un lieu unique pour toutes les versions
Finis les clouds personnels et les arborescences parallèles. Chaque document existe en une seule source, avec toutes ses versions superposées, classées automatiquement.
2. Une nomenclature automatisée
Grâce à l’automatisation des nomenclatures, le système renomme les documents selon les règles du projet. L’erreur manuelle disparaît immédiatement.
3. Une diffusion sécurisée
L’architecte contrôle ce qui est publié, quand et à qui. Chaque acteur reçoit la bonne version au bon moment.
Avec ces bases solides, le visa devient enfin fluide.
Dans Bimono, le visa est pensé comme un cycle parfaitement maîtrisé.
Chaque document soumis par une entreprise arrive automatiquement dans un flux clair. L’architecte ouvre, annote, commente, visualise directement dans la visionneuse BIM/PDF, et retourne son avis sans friction.
Tout est centralisé :
les remarques,
les versions visées,
les raisons de refus,
les corrections demandées,
les délais associés,
les échanges entre MOE et entreprises.
Chaque étape laisse une trace. Rien n’est perdu, rien n’est dispersé.
Et surtout : lorsque la version visée est validée, elle devient la version de référence dans la GED. Impossible de se tromper.
Le principal ennemi du chantier, ce n’est pas la complexité technique. C’est l’information fausse.
Un plan mal diffusé, une version erronée sur un détail, un document incomplet… Ce sont des heures perdues, des équipes immobilisées, parfois des reprises coûteuses.
En digitalisant la chaîne GED → Visa → Diffusion, ce risque disparaît presque totalement.
Les entreprises ont accès en temps réel à la version validée. Les équipes travaux n’ont plus besoin de vérifier : la plateforme fait foi. Les décisions sont lisibles, contextualisées, historisées. Et la maîtrise d’œuvre garde enfin le contrôle documentaire, même dans les périodes de forte pression.
Les architectes jouent un rôle clé dans la qualité et la cohérence des documents d’exécution. Garder le contrôle des versions, c’est aussi protéger leur responsabilité.
Avec un module de visas digitalisé, ils gagnent sur tous les fronts :
moins de temps perdu à rechercher des fichiers,
moins de risques de confusion,
plus d’efficacité dans les échanges,
une meilleure coordination avec les entreprises,
une traçabilité complète en cas d’audit.
C’est un gain de sérénité autant qu’un gain de productivité.
Les projets qui adoptent cette approche constatent rapidement une transformation :
les entreprises répondent plus vite,
les versions sont maîtrisées,
les erreurs diminuent,
les délais de visa se raccourcissent,
et la communication devient plus saine.
La technologie ne remplace pas l’expertise des architectes. Elle lui donne un cadre solide et sécurisé pour opérer.
Conclusion
La maîtrise des versions n’est pas un détail : c’est la colonne vertébrale d’un chantier bien exécuté. En centralisant les documents dans une GED moderne et en digitalisant les visas, l’architecte reprend le contrôle documentaire, sécurise ses décisions et fluidifie tout le cycle d’exécution.
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